Un coin magique entre lande, marais et forêt…

Envie d’évasion ? Cette balade te plonge au cœur d’un paysage préservé, entre lande à bruyère, étangs paisibles, pinèdes parfumées et sentiers sableux. Un vrai petit paradis 

 La Cartierheide, c’est un bout de nature riche en biodiversité. On y croise des chevreuils timides, des hérons cendrés, ou encore le discret lézard vivipare. Les plus chanceux apercevront peut-être le papillon azuré des mouillères, joyau fragile des zones humides. 

 Au sol, la bruyère callune colore les paysages dès la fin de l’été, et les tourbières abritent des plantes étonnantes comme la droséra, une petite carnivore 

 Mais la Cartierheide, c’est aussi un lieu chargé d’histoire :
Autrefois, les bergers y menaient leurs troupeaux de moutons à travers la lande. Les dunes témoignent encore de l’époque où le sable, poussé par le vent, menaçait de tout engloutir... D’où les plantations de pins noirs d’Autriche pour fixer le sol 

 Son nom, Cartierheide, vient de Émile de Cartier de Marchienne, un diplomate belge qui offrit ces terres à la Nation. Un geste visionnaire pour la protection de la nature dès 1932 

 Anecdote : on raconte que certaines mares reculées seraient des lieux de rassemblement des esprits de la forêt, selon de vieilles croyances locales… Alors tends l’oreille, on ne sait jamais ! 

 Que tu sois amoureux de nature, passionné d’histoire ou simplement en quête de calme… cette rando a tout pour plaire !
 Prévois ton appareil, car les lumières sur les landes au lever du jour sont à couper le souffle.

 Rejoins-nous pour un moment de partage, de sérénité, et de découverte, au rythme des pas et du vent dans les pins…

INFORMATIONS DIVERSES

 Apporter Pic Nic

 DISTANCE : 20,3 km (rythme cool !)

 PAF essence : 15,-euros A/R (possibilité de covoiturage
depuis métro Veeweyde Anderlecht à 8h15

 BON A SAVOIR

Chacun(e) marche sous sa propre responsabilité !

Sortie sans chien

 Marcher, c'est prendre le temps de vivre, de regarder, d’ouvrir ses sens à la diversité et de sentir les minutes et les heures glisser sur la peau. Quand le corps accepte sa peine, respiration et mouvement s’allient, libérant ainsi la pensée qui toute entière s’enveloppe du présent.

« Telle un défi à la vitesse et au bruit, la marche incite à la modestie, pousse à la curiosité, suscite la méditation. Elle invite au repli, à l’intimité, à se taire pour mieux écouter.