Autour de De Pinte, tu marches dans un décor chargé d’histoire. Le Parkbos s’étend comme un grand parc naturel mêlant forêts jeunes, prairies ouvertes et petites vallées humides, dont celle de la Rosdambeek, où l’eau envahit parfois les sous-bois en hiver.

Le domaine Grand Noble, autrefois lié à l’abbaye de Saint-Pierre de Gand, a gardé son allure aristocratique : allées d’arbres, château néoclassique et perspectives à la française. La région est parsemée de noms anciens — Nazarethbeek, Rosdam, Lindenhoek — qui rappellent la présence de hameaux, moulins et fermes historiques.

En avançant vers Scheldevelde, tu entres dans un vieux domaine médiéval réaménagé en parc paysager. Là se trouvent les fameuses Sept Dreven, ces allées qui rayonnent comme une étoile autour de l’ancien château. Elles donnent un charme solennel au paysage, surtout quand la lumière filtre entre les hêtres et les chênes.

La flore est variée : aulnes et saules dans les zones humides, chênes imposants, prairies fleuries au printemps. Du côté de la Rosdambeek, on peut voir les petites fleurs jaunes des dotterbloemen, tandis que dans les étangs et “poëls” de Scheldevelde, grenouilles et tritons se cachent. Les oiseaux sont partout : rouge-gorges, mésanges, pics… et parfois un martin-pêcheur si tu as de la chance.

C’est une balade où le paysage change sans cesse : chemins forestiers, anciennes allées nobles, passerelles en bois, prairies lumineuses. Une rando qui mélange atmosphère de château, nature simple et petites touches de légendes locales — parfaite pour marcher dans un décor vivant et plein d’histoire.

INFORMATIONS DIVERSES

 Apporter Pic Nic

 DISTANCE : 15,2 km (rythme cool !)

 PAF essence : 10,-euros A/R (possibilité de covoiturage
depuis métro Veeweyde Anderlecht à 10h)

 BON A SAVOIR

Chacun(e) marche sous sa propre responsabilité !

 Chiens adorables bienvenus… on compte sur leurs maîtres et maîtresses ! 

 Marcher, c'est prendre le temps de vivre, de regarder, d’ouvrir ses sens à la diversité et de sentir les minutes et les heures glisser sur la peau. Quand le corps accepte sa peine, respiration et mouvement s’allient, libérant ainsi la pensée qui toute entière s’enveloppe du présent.

« Telle un défi à la vitesse et au bruit, la marche incite à la modestie, pousse à la curiosité, suscite la méditation. Elle invite au repli, à l’intimité, à se taire pour mieux écouter.