LE PAYS AUX 1001 ÉTANGS
Entre Hasselt et la vallée de la Demer s’étend un monde d’eau, de roseaux et de brume : un pays façonné par le temps, où nature et histoire se confondent.

Je débute ma marche à l’Abdijsite Herkenrode, lieu de mémoire et de sérénité.
Fondée au XIIe siècle, cette abbaye cistercienne rayonnait autrefois sur toute la région.
Ses vieilles pierres semblent encore murmurer les prières des moniales et le bruit discret des sabots sur le pavé…


Je poursuis vers Stokrooie, hameau tranquille où la terre devient plus humide, puis longe l’Albertkanaal, grande artère bleue creusée au XXe siècle, reliant le passé industriel à la nature renaissante.


Les sentiers m’invitent ensuite dans la réserve naturelle Wijvenheide, un véritable joyau écologique.

Les étangs du Kleine Vijver et du Witven reflètent le ciel comme des miroirs.
Hérons cendrés, martins-pêcheurs et parfois un balbuzard

animent ce paysage où l’eau respire la paix.
Le Zonderikbeek et le Vrankenschans serpentent à travers un décor de tourbières et de prairies, vestiges d’un temps où l’eau dictait la vie des hommes.
Autour du Ganske et du Grote Platwijer, les roselières bruissent doucement au vent

, tandis que grenouilles et libellules célèbrent la quiétude retrouvée.


La balade s’achève au bord du Bosvijver et de la Demer,
rivière capricieuse et généreuse, cœur battant de cette vallée aux mille reflets.
Le lieu-dit Vossen Kuil — le trou du renard — rappelle qu’ici,
la nature garde toujours un brin de mystère et de sauvagerie.



Une randonnée entre eau, histoire et silence, où chaque étang semble avoir une âme et chaque pas réveille un écho ancien.

INFORMATIONS DIVERSES


Apporter Pic Nic

DISTANCE : 17,3 km (rythme cool !)



PAF essence : 10,-euros A/R (possibilité de covoiturage
depuis métro Veeweyde Anderlecht à 8h45)

BON A SAVOIR
Chacun(e) marche sous sa propre responsabilité !

Sortie sans chien



Marcher, c'est prendre le temps de vivre, de regarder, d’ouvrir ses sens à la diversité et de sentir les minutes et les heures glisser sur la peau.
Quand le corps accepte sa peine, respiration et mouvement s’allient, libérant ainsi la pensée qui toute entière s’enveloppe du présent.
« Telle un défi à la vitesse et au bruit, la marche incite à la modestie, pousse à la curiosité, suscite la méditation. Elle invite au repli, à l’intimité, à se taire pour mieux écouter.