Une rando sauvage au fil de l’eau

Cette boucle te propose une marche presque hypnotique : l’eau noire comme fil conducteur, discrète mais toujours présente, tantôt ruisseau, tantôt rivière, tantôt murmure sous les arbres.

 Géographie & ambiance

À Couvin, l’Eau Noire serpente dans une vallée encaissée, bordée de bois profonds et de fonds humides. On longe sans cesse l’eau, entre Fond de l’Eau, Champ du Bois, Bois Madame et Bois du Petit Forêt. Une rando fraîche, ombragée, idéale pour se déconnecter.

 Géologie secrète

Le sol raconte l’Ardenne calcaire : roches sombres, terrains humides, petites sources comme à Taille Fontaine au Plane. L’eau a patiemment creusé son chemin, donnant naissance à ces vallons sauvages.

 Histoire & traces humaines

La Foulerie rappelle l’époque où l’eau faisait tourner moulins et ateliers.

Les anciens sentiers forestiers servaient aux bûcherons et charbonniers.

Les noms comme Taille Robeau ou Ruisseau de Roboïs gardent la mémoire du travail de la forêt.

 Anecdotes & légendes

On raconte que dans les Trieux Sauvages, l’Eau Noire prenait jadis une teinte encore plus sombre les soirs d’orage, nourrissant les récits de sources mystérieuses et d’esprits de la forêt.
Bois Madame tiendrait son nom d’une ancienne dame de domaine, réputée protéger ces terres.

 Faune & flore

Fougères, mousses, aulnes et saules bordent l’eau. Avec un peu de chance : chevreuils, renards, pics, bergeronnettes, grenouilles et libellules. Une vraie rando naturaliste.

 L’esprit de la balade

Une boucle calme, sauvage et immersive, où l’eau guide les pas et apaise l’esprit. Idéale pour celles et ceux qui aiment les sentiers discrets, la fraîcheur des sous-bois et les paysages qui se méritent.

 

INFORMATIONS DIVERSES

 Apporter Pic Nic

 DISTANCE : 16 km (rythme cool !)

 PAF essence : 10,-euros A/R (possibilité de covoiturage
depuis métro Veeweyde Anderlecht à 9h15)

 BON A SAVOIR

Chacun(e) marche sous sa propre responsabilité !

 Chiens adorables bienvenus… on compte sur leurs maîtres et maîtresses ! 

 Marcher, c'est prendre le temps de vivre, de regarder, d’ouvrir ses sens à la diversité et de sentir les minutes et les heures glisser sur la peau. Quand le corps accepte sa peine, respiration et mouvement s’allient, libérant ainsi la pensée qui toute entière s’enveloppe du présent.

« Telle un défi à la vitesse et au bruit, la marche incite à la modestie, pousse à la curiosité, suscite la méditation. Elle invite au repli, à l’intimité, à se taire pour mieux écouter.