Si vous aimez les hauteurs, la contemplation et les films atypiques:
Avec “La Montagne”, le cinéaste français signe un film très singulier. Une œuvre poétique et étrange, dans laquelle il incarne un homme quittant tout pour aller se frotter aux parois des Alpes, à plus de 3000 mètres d’altitude…
Embarquant dans l’aventure une Louise Bourgoin méconnaissable, totalement déglamourisée, La Montagne est un pur régal de cinéma non formaté. De quoi faire de cet ovni un film plus attachant et plus précieux encore.
Récompensé au Festival du film fantastique de Gérardmer (Vosges), le deuxième long-métrage de Thomas Salvador, La Montagne, met en scène Pierre, un ingénieur en robotique, venu présenter un bras articulé à des investisseurs potentiels, dans une ville au pied des Alpes. Lors de la présentation, il voit, au loin, les cimes blanches des sommets. Alors que ses collègues s’en retournent à Paris, le scientifique reste. Il s’équipe en matériel d’alpinisme et s’aventure dans les contreforts, arpentant le glacier, attaquant les pentes, plantant son bivouac au-dessus des nuages. Les jours passant, l’homme marche, grimpe, explore, éprouvant ce paysage abrupt et reculé, dont la nature se dévoile.
Rien que cela pourrait suffire à la beauté du film, qui trouve toute sa poésie dans cet appel des hauteurs. Mais Thomas Salvador ménage un basculement fantastique qui propulse l’ensemble dans des régions imaginaires. Au faîte de sa solitude, survient au grimpeur une rencontre avec l’esprit des lieux, à la faveur d’un effet artisanal, renouant avec la capacité d’enchantement primaire du cinéma. (Le Monde)
"La Montagne est ainsi un film devant lequel on respire, devant lequel on s'évade. Une promesse tenue de dépaysement qui vient de remporter deux trophées au Festival de Gérardmer (Prix de la Critique, Prix du Jury), après avoir triomphé au PIFFF ou à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes."
https://www.flagey.be/fr/activity/10139-la-montagne-thomas-salvador
(j'ai la place n° 7 dans la rangée "J")