Après avoir bourlingué dans plusieurs villes européennes, la vingtaine de statues en bronze représentant Le Chat, le héros imaginé par Philippe Geluck, ont été installées dans le parc Royal de Bruxelles. Elles y resteront jusqu’au 30 juin.
Les mensurations du matou ainsi statufié viennent comme renforcer la silhouette bedonnante de cette antistar : deux tonnes la pièce pour environ trois mètres de hauteur. Créées en modèles réduits par Philippe Geluck lui-même, puis confectionnées dans la fonderie Van Geert à Alost, les imposantes statues ont déjà fait du chemin depuis leur première apparition publique au printemps 2021, le long des Champs Élysées.
"Le Tour de France s’achève sur les Champs Élysées. Le Chat a commencé par là avant de finir en beauté à Bruxelles", a commenté Philippe Geluck jeudi en inaugurant l’exposition "Le Chat déambule". Au total, quelque sept millions de visiteurs ont déjà admiré ces Chats géants. Les statues peuvent également devenir objets de collection et l’intégralité de la recette des ventes financera la construction du Musée du Chat et du dessin d’humour. Ce dernier sera érigé sur une parcelle enclavée entre la place des Palais et le Palais des Beaux-Arts (Bozar). Il devrait ouvrir ses portes en 2025 ou 2026.
Chaque statue peut être réalisée en deux exemplaires maximum. À ce jour, 25 statues environ ont déjà trouvé acquéreur, à 350-380.000 euros pièce. Une fois l’expo bruxelloise terminée, les œuvres seront remises à leur nouveau propriétaire. Les autres poursuivront leurs pérégrinations. Plusieurs villes ont manifesté leur intérêt, en Flandre, en Wallonie, mais aussi au Grand-Duché de Luxembourg et en Suisse. Quelques statues seront aussi exposées aux Jeux olympiques de Paris en 2024.