La 43ème saison des Midis du Cinéma propose une année de films sur l’art passionnants à découvrir un jeudi sur deux, au Musée d’Art Ancien !
Ce jeudi 21décembre 2023
"Bellini -Mantegna"
Peintres rivaux de la Renaissance
Avec la verve et la pétulance qui le caractérise, Hector Obalk se lance dans les portraits de Jean-Auguste-Dominique Ingres pour en dévoiler toute l’originalité, la beauté, les recoins cachés, les ombres et les lumières, les incongruités, les ironies et les distorsions anatomiques. Mille et un petits détails que son regard passionné et passionnant met en scène à travers ses cadrages, ses ordinateurs, ses gros plans, ses commentaires à la fois érudits et exaltés et sa mise en scène de lui-même, joyeuse et ludique. Ce qui se communique dans les films d’Hector Obalk, c’est avant tout une passion du regard que ses films mettent en scène magistralement.
Résonances entre deux figures révolutionnaires et rivales de l’art de la Renaissance italienne, Andrea Mantegna et son beau-frère Giovanni Bellini. À l’aube de la Renaissance, Andrea Mantegna (1431-1506) jouit déjà d’une belle renommée. Ce peintre très en vue, qui introduit le culte de l’Antiquité dans l’art florentin et révolutionne l’art de la composition, s’allie à l’une des plus grandes familles d’artistes vénitiens en épousant la sœur du peintre Giovanni Bellini (1425-1516). Très inspiré par son illustre beau-frère, ce dernier doit imposer son travail sans le soutien d’un mécène tandis que Mantegna, appelé à Mantoue par Ludovic III, exerce comme peintre de cour. Ces deux artistes, dont les œuvres respectives témoignent d’une estime mutuelle teintée de concurrence, continuent de fasciner.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréaliste.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréaliste.
Bellini
Mantegna
Au départ, une commande de la télévision, un artiste affable et disponible, juste avant que la gloire internationale ne le saisisse, et un texte de Breton 'La leçon des choses', dix lignes merveilleuses qui disent que les objets doivent être pris au sérieux. René Magritte est ici situé dans son travail de poète, de visionnaire, de perturbateur de mots et d’images. Ce n’est pas par hasard qu’on ne le verra pas se débattre avec sa toile et ses pinceaux. Peindre est pour lui l’acte intermédiaire entre une proposition poétique et la perturbation des titres. Tout le film va se jouer sur la transformation des objets, la rupture des apparences, l’envers des choses. Il y a la présence de Magritte, ses textes lus en off par un comédien, ses proches surréalistes réunis bourgeoisement pour de grandes trouvailles littéraires et son univers pictural dans lequel Luc de Heusch se glisse jusqu’à l’entrée en "Magrittie" où les tableaux sont filmés décadrés, en continu, tels un monde cohérent mais étrange qui se termine sur un rêve minéral et l’idée d’éternité.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréaliste.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréaliste.
Durée : 52mn
Film de :
Margarete Kreuzer
Si ça vous tente de m'accompagner, bienvenue!
Prix : 5€
Le ticket donne accès le même jour au Musée Oldmasters Museum
Chacun prend son ticket
Durée : une heure
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