La 43ème saison des Midis du Cinéma propose une année de films sur l’art passionnants à découvrir un jeudi sur deux, au Musée d’Art Ancien !
Ce jeudi 15 février 2024
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Autoportrait de James Ensor
Avec la verve et la pétulance qui le caractérise, Hector Obalk se lance dans les portraits de Jean-Auguste-Dominique Ingres pour en dévoiler toute l’originalité, la beauté, les recoins cachés, les ombres et les lumières, les incongruités, les ironies et les distorsions anatomiques. Mille et un petits détails que son regard passionné et passionnant met en scène à travers ses cadrages, ses ordinateurs, ses gros plans, ses commentaires à la fois érudits et exaltés et sa mise en scène de lui-même, joyeuse et ludique. Ce qui se communique dans les films d’Hector Obalk, c’est avant tout une passion du regard que ses films mettent en scène magistralement.
Portrait du peintre et graveur belge James Ensor, né en 1860 à Ostende. Le monologue qui forme la trame dramatique du film, dit par le comédien Jacques Dufilho, est composé de divers écrits, discours et harangues empruntés au peintre et illustrés par des peintures, gravures, photos et archives filmées. Ces documents sont complétés par des témoignages, comme celui du cinéaste Henri Storck qui eut l'occasion de filmer Ensor à plusieurs reprises.
Bien que seules trois ou quatre toiles parmi les œuvres montrées soient citées explicitement, tout contribue à la découverte de l'univers pictural et mental de l'artiste. James Ensor ne quitta jamais Ostende, "reine de la mer, déesse de la lumière blonde", ni le magasin de coquillages hérité de ses parents, domaine ensorcelé. Extraits des films : Idylle à la plage (1931) et La joie de revivre (1947) d'Henri Storck, Michel de Ghelderode (1957) de Luc de Heusch, Masques et visages de James Ensor (1948) de Paul Haesaert.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréaliste.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréalis
Au départ, une commande de la télévision, un artiste affable et disponible, juste avant que la gloire internationale ne le saisisse, et un texte de Breton 'La leçon des choses', dix lignes merveilleuses qui disent que les objets doivent être pris au sérieux. René Magritte est ici situé dans son travail de poète, de visionnaire, de perturbateur de mots et d’images. Ce n’est pas par hasard qu’on ne le verra pas se débattre avec sa toile et ses pinceaux. Peindre est pour lui l’acte intermédiaire entre une proposition poétique et la perturbation des titres. Tout le film va se jouer sur la transformation des objets, la rupture des apparences, l’envers des choses. Il y a la présence de Magritte, ses textes lus en off par un comédien, ses proches surréalistes réunis bourgeoisement pour de grandes trouvailles littéraires et son univers pictural dans lequel Luc de Heusch se glisse jusqu’à l’entrée en "Magrittie" où les tableaux sont filmés décadrés, en continu, tels un monde cohérent mais étrange qui se termine sur un rêve minéral et l’idée d’éternité.
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréa
Une rencontre avec René Magritte mais surtout une plongée dans son univers, qui contamine totalement le film et le transforme, lui aussi, en objet surréaliste.
Durée : 55mn
Film de :
Luc de Heusch
Si ça vous tente de m'accompagner, bienvenue!
Prix : 6€
Le ticket donne accès le même jour au Musée Oldmasters Museum
Chacun prend son ticket
Durée : une heure
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