La 43ème saison des Midis du Cinéma propose une année de films sur l’art passionnants à découvrir un jeudi sur deux, au Musée d’Art Ancien !
Ce jeudi 6 avril 2023
"Johanes Vermeer - La peseuse d'or-l'Astronome"
Le tableau a parfois été appelé La femme à la balance, ou La peseuse de perles. Dans la balance tenue en équilibre parfait entre le pouce, l'index et le majeur, il est difficile de distinguer quelque chose. Il s'agit pourtant probablement d'or (quelques pièces sur le devant de la table) ou de perles (en plus grand nombre étalées devant elle). Le tableau au fond est un jugement dernier qui a valeur allégorique : "Tu pèses des bijoux, tu seras aussi pesée à ton tour !"
Ce petit tableau, conservé à la National Gallery de Washington, était à l’origine présenté à l’intérieur d’une boîte, selon une pratique courante au XVIIe siècle. Hélas, ce coffret de bois a disparu sans laisser de traces. Aussi n’a-t-on aucune idée des motifs qui ornaient son couvercle, potentiels indices à l’interprétation de cette scène montrant une jeune femme seule à l’intérieur d’une pièce, face à une fenêtre, appliquée à étalonner une balance. En peignant un tel sujet, Vermeer se place à dessein dans une tradition iconographique delftoise bien établie. En l’occurrence, c’est à son contemporain Pieter De Hooch, et à sa Peseuse d’or (également peinte au milieu des années 1660), que Vermeer semble avoir voulu se mesurer. Les compositions sont si proches qu’il est difficile d’imaginer que les deux peintres n’aient pas eu connaissance de leurs projets respectifs : proximité des attitudes et du costume, composition similaire… Les deux hommes avaient beau se connaître depuis une décennie, De Hooch vivait alors à Amsterdam et semble n’être passé que brièvement à Delft en 1663. L’impression qui se dégage de chacune des peintures est toutefois fort différente ! Purement descriptive et anecdotique, la Peseuse d’or de Pieter De Hooch (dont la balance est chargée de pièces d’or et d’argent) n’inspire pas la même dignité que la Femme à la balance de Vermeer, incitant le spectateur à faire preuve d’équilibre dans ses jugements et à mener sa vie avec tempérance.
L'astronome
Au cœur du siècle d’or de la jeune république hollandaise, le peintre Johannes Vermeer quitte un instant la grâce intime de ses figures féminines pour dévoiler, par-delà le portrait d’un savant de l’époque, la formidable expansion scientifique et culturelle de son temps, berceau du capitalisme moderne.
Sur les hauteurs de Vence, entre mer et montagne, un petit toit de tuiles blanches et bleues surmonté d’une croix en fer forgé ornée de croissants de lune et de flammes dorés, attire l’attention. Une chapelle se dit-on. Simple, modeste, elle se remarque à peine. Elle est pourtant, d’après ce qu'Henri Matisse en a dit lui-même, le "chef-d’œuvre de son existence", le "résumé de toute sa vie active". Édifiée en 1951, Henri Matisse y consacra quatre années de travail exclusif et assidu. Il ne fut heureusement pas seul dans cette aventure qui tourna en véritable bataille. Son ancienne infirmière et modèle, Monique Bourgeois, devenue sœur Jacques-Marie, fut à l’origine du projet de la chapelle du Rosaire et lui prêta main forte. Barbara Freed retrace l’histoire de ce lieu, et part à la rencontre de celle qui lui permit de voir le jour. La relation relativement peu connue entre Henri Matisse et cette jeune femme fut à tout point romanesque. À partir des souvenirs de sœur Jacques-Marie, maintenant âgée de quatre-vingt-trois ans, de ses notes personnelles et des lettres de Matisse, des archives inédites, ainsi que des photographies de la collection de Matisse, le film retrace les années de travail et les nombreuses difficultés que le duo dut traverser main dans la main pour que leur projet aboutisse. La vivacité et l’humour de sœur Jacques-Marie rendent le film véritablement passionnant.
Sur les hauteurs de Vence, entre mer et montagne, un petit toit de tuiles blanches et bleues surmonté d’une croix en fer forgé ornée de croissants de lune et de flammes dorés, attire l’attention. Une chapelle se dit-on. Simple, modeste, elle se remarque à peine. Elle est pourtant, d’après ce qu'Henri Matisse en a dit lui-même, le "chef-d’œuvre de son existence", le "résumé de toute sa vie active". Édifiée en 1951, Henri Matisse y consacra quatre années de travail exclusif et assidu. Il ne fut heureusement pas seul dans cette aventure qui tourna en véritable bataille. Son ancienne infirmière et modèle, Monique Bourgeois, devenue sœur Jacques-Marie, fut à l’origine du projet de la chapelle du Rosaire et lui prêta main forte. Barbara Freed retrace l’histoire de ce lieu, et part à la rencontre de celle qui lui permit de voir le jour. La relation relativement peu connue entre Henri Matisse et cette jeune femme fut à tout point romanesque. À partir des souvenirs de sœur Jacques-Marie, maintenant âgée de quatre-vingt-trois ans, de ses notes personnelles et des lettres de Matisse, des archives inédites, ainsi que des photographies de la collection de Matisse, le film retrace les années de travail et les nombreuses difficultés que le duo dut traverser main dans la main pour que leur projet aboutisse. La vivacité et l’humour de sœur Jacques-Marie rendent le film véritablement passi
Films de :
Jacque Loeuille - Carlos Franklin
Durée : 55 minutes
Si ça vous tente de m'accompagner, bienvenue!
Prix : 5€
Le ticket donne accès le même jour au Musée Oldmasters Museum
Chacun prend son ticket
Durée : une heure
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