ON IRA

Une dramédie familiale en forme de road-movie

Film à 20H00

Marie, 80 ans, en a ras le bol de sa maladie. Elle a un plan : partir en Suisse pour mettre fin à ses jours. Mais au moment de l’annoncer à Bruno, son fils irresponsable, et Anna sa petite-fille en crise d’ado, elle panique et invente un énorme mensonge. Prétextant un mystérieux héritage à aller chercher dans une banque suisse, elle leur propose de faire un voyage tous ensemble. Complice involontaire de cette mascarade, Rudy, un aide-soignant tout juste rencontré la veille, va prendre le volant du vieux camping car familial, et conduire cette famille dans un voyage inattendu.

Si le récit se révèle parfois prévisible, On ira parvient à concilier le grave et le burlesque avec une grâce inouïe, sans pour autant tomber dans le tire-larmes facile. Baroux signe un vibrant plaidoyer pour le droit à vivre (et mourir) dans la dignité, en insistant sur les images d’un corps qui ne répond plus présent, et d’une mémoire qui commence sérieusement à flancher.

On retiendra l’interprétation bouleversante de David Ayala (aperçu dans Miséricorde et la série D’argent et de sang) en père-fils dépassé par les événements, qui fait semblant de ne pas comprendre la gravité de la situation en répétant à outrance que sa mère va « très bien ». (Télérama)

Le film qui réussit un petit miracle : parler d’un sujet grave avec légèreté, puisqu’il est question de fin de vie et d’euthanasie. Et pourtant, c’est un film qui fait rire, qui émeut, qui trouve l’équilibre parfait entre l’humour et l’émotion. Un équilibre fragile, mais qui tient, grâce à l’écriture et surtout grâce à ses acteurs.
On retrouve Pierre Lottin et Hélène Vincent qui se retrouvent dans une histoire où l’on sent une vraie complicité, une tendresse immense entre eux.
Le film ne tombe jamais dans le mélo. Il capte juste la complexité de ces moments-là, où l’on oscille entre le rire et les larmes, où l’on essaie de faire face avec les moyens du bord. Le plus surprenant, c’est qu’"On ira" n’est jamais pesant. Au contraire, il y a une vraie légèreté, un humour qui n’est pas là pour désamorcer le sujet, mais pour le rendre encore plus humain. Il y a aussi des scènes où l’émotion surgit d’un coup, presque sans prévenir. Des instants de grâce qui nous rappellent que, même dans les situations les plus dures, il y a de la douceur, de la beauté. Et puis, cette famille dysfonctionnelle, avec ses tensions, ses maladresses, ses petits moments absurdes, est terriblement attachante.
"On ira" est donc bel et bien une comédie, une comédie qui parle de la vie jusqu’au bout et qui nous démontre que l’humour n’empêche pas la profondeur ! (Cathy Immelen)

De : Enya Baroux

Genre : Comédie, Dramatique

Avec : Hélène Vincent, Pierre Lottin, Juliette Gasquet, David Ayala

Nationalité : FR

Durée : 1h37

Disponible en : VOFR

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