De Platon à Cyrulnik,
de très nombreux penseurs se plaisent à distinguer deux types d'humains, ou plus exactement deux types de vies humaines : celle de l'esclave et celle de l'homme libre.
Le premier nous ressemble un peu trop. Ce qui le caractérise, c'est qu'il n'a pas en lui le principe de son existence. Ce qu'il fait, ce qu'il est, il le doit à autre chose que lui-même : le regard des autres, leurs attentes, les modes du moment, les habitudes de son milieu ou de sa culture...
Quand il lui arrive de réfléchir à sa vie, il doit bien concéder, amer, qu'il est peut-être passé à côté ; qu'il n'est, au fond, que le produit de son époque ou de ce que les autres ou les circonstances ont fait de lui. Mais peut-être est-ce inévitable ?
Y a-t-il moyen de se libérer de ces dépendances, de ces influences extérieures ?
Si on y arrivait, que resterait-il de nous : un être humain enfin libre, ou un grand vide angoissant ?
Cette conférence sera animée par Jean-Michel Longneaux, Docteur en philosophie, chargé de cours à l'UNamur, conseiller en éthique dans le monde de la santé et de l'éducation et rédacteur en chef de la revue "Ethica Clinica".
je n'ai aucun intéret financier personnel
il faut s'inscrire personnelement 3 types de prix
à bientôt