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Anna a 18 ans. Depuis qu’elle est petite, elle suit un traitement pour soigner ses troubles psychiatriques. Mais elle n’en veut plus ; les médicaments nuisent à son très grand potentiel artistique. Car Anna écrit ; et plutôt bien… Alors, elle arrête tout. Advienne que pourra…
Victime et bourreau, prodige de fantaisie et d’énergie, Anna est une sorte d’astre noir qui vampirise tous ceux qui l’approchent et désespère ceux qui tentent de l’aider : sa mère, son mec et sa pédopsychiatre qui a du mal à respecter la distance thérapeutique.
Comment aimer une jeune adulte en grande difficulté psychique ? Comment la protéger, sans confondre au passage notre propre besoin d’être rassuré ? Comment préserver la part vibrante de son être, anéantie par des traitements lourds ? Telles sont les questions posées dans Jamais, toujours, parfois.
Chacune, chacun, a ses raisons dans Jamais, toujours, parfois où l’on se gardera bien de porter sur les personnages un regard trop idéalisé. Construit comme une suite de duels entre ceux-ci, il sera difficile pour le spectateur de prendre parti.
C’est à une sorte, sinon d’éloge, du moins de réhabilitation du risque que se livre la néo-zélandaise Kendall Feaver en s'efforçant de redonner à Anna un libre arbitre et un avenir possible.
« Des personnages aux desseins incroyables. Une pièce qui réussit la gageure d’être à la fois drôle, vibrante et déchirante. **** » The Guardian
Mise en scène Magali Pinglaut assistée de Sarah Lefèvre.
Avec Anne-Claire, Capucine Duchamp, Sigfrid Moncada, Isabelle Paternotte.
Scénographie Anne Guilleray.
JE N AI AUCUN INTERET FINANCIER OU AUTRE A CETTE SORTIE